Né un 20 juillet dans la rue Marius et Ary Leblond à St-Pierre,de la réunion du peintre Sophie Bazin et du plastikèr de paroles Johary Ravaloson, Arius et Mary Batiskaf est une création autonomique.
A la manière des marrons des temps fénoir, il se ménage un espace d'action dans l'imaginaire réunionnais pour sonder les rêves et les douleurs d'une mémoire collective, et s'ouvre à l'universel par la réflexion qu'il veut susciter sur notre humaine comédie.
Suivant le philosophe de la radicalité Cornélius Castoriadis, ses géniteurs-supports, qui n'en existent pas moins individuellement, cherchent à "agir délibérément et explicitement pour modifier (leur) loi, c'est-à-dire (leur) forme", s'accordant ainsi une troisième vie dans leurs travaux communs pour valoriser l'humain dans notre société et l'engagement dans l'art contemporain.
Né avec Arius et Mary Batiskaf, le mouvement Dodo participe de la même écologie par le passé disparu qu'il veut évoquer. Toujours associé à une esthétique du marronage, sans définition qui tue ni genre exclusif, il veut provoquer un courant d'air plastik par la magie du créer ou celle plus simple encore de répéter Dodo, dodo, dodo,...
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